Selon un sondage réalisé auprès de 450 employeurs canadiens, les compétences de base incluant la communication, la capacité d’analyse et une bonne éthique de travail sont les plus importantes pour les employeurs. Ceux-ci accordent également une place légèrement plus importante à la participation à des activités périscolaires qu’au rendement scolaire, ce qui signifie qu’un diplômé polyvalent aura un avantage sur le marché du travail compétitif.

Les diplômés chercheront à avoir cet avantage, car les indicateurs d’amélioration du marché sont mitigés selon le rapport de la 5^e enquête annuelle de référence sur le recrutement sur campus préparé par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE), un partenariat national sans but lucratif entre agents de recrutement d’employeurs et professionnels de l’emploi. Le rapport a été financé par le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur et le Memorial  University de Terre-Neuve.

Alors que, globalement, les activités de recrutement sur campus et le nombre d’offres à l’échelle nationale augmenteront, l’Ontario et la Colombie-Britannique connaîtront plutôt des diminutions, et ce, dans des marchés déjà très concurrentiels. Malgré le sous-emploi et le chômage, des postes de choix demeurent vacants. Selon le rapport, de nombreux employeurs ont été incapables de pourvoir les postes affichés. Du nombre total de postes non pourvus, 25 % s’adressaient à des ingénieurs, alors que 20 % étaient dans le secteur bancaire et de la finance.

« Comme ces postes vacants sont concentrés dans des secteurs clés pour l’économie nationale, ils pourraient avoir un effet négatif sur la productivité, explique Paul D. Smith, directeur général de l’ACSEE. Nous avons des diplômés qui ne trouvent pas d’emploi et des employeurs qui ne trouvent pas d’employés, et ça, c’est un gaspillage de talent inacceptable. Il y a un décalage entre l’offre et la demande, et nous devons régler ce problème. »

Bien que les perspectives soient bonnes pour les diplômés qui cherchent un emploi dans le domaine des arts, des spectacles et des loisirs (les secteurs montrant la plus forte augmentation du nombre de postes offerts à de nouveaux diplômés cette année), le salaire moyen des nouveaux diplômés universitaires au Canada était de 51 014 $, soit une baisse de 5 % par rapport à 2011, et les salaires de départ des nouveaux diplômés ne devraient pas augmenter de manière importante l’année prochaine.

« En 2013, les employeurs chercheront des diplômés qui combinent activités extrascolaires et bons résultats scolaires, affirme M. Smith. Les candidats qui présentent de l’expérience professionnelle connexe sortiront du lot. Si les bonnes notes sont importantes, un certain équilibre l’est également. »

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Paul D. Smith

Directeur général de l’ACSEE / pauls@cacee.com, 613 634‑2359